Le titre de cette communication fait référence à plusieurs ouvrages de Régis Boyer dans lesquels il notait sa volonté de percer les brumes du Nord[1]. Je propose toutefois de m'intéresser à d'autres brumes, non pas à celles qui reposent sur les religions et mythes nordiques médiévaux, mais à celles des perspectives, des filtres à travers lesquels nous analysons nos objets d'études.
Cette communication, principalement méthodologique, s'intéressera à la théorie de la réception. A partir des notions d'objectivité, de boréalisme[2], de géographies imaginées et de lieux de savoirs[3], nous chercherons à déterminer les avantages et les risques que présente cette approche méthodologique afin de déterminer son apport dans l'analyse des religions et mythes nordiques préchrétiens.
[1] Boyer, Régis, Mythes et religions scandinaves, Paris : Riveneuve, 2012 ; Histoires nordiques centrées sur les Vikings et l'Islande, Paris : Riveneuve, 2014.
[2] Briens, Sylvain, « Boréalisme. Pour un atlas sensible du Nord », Boréalisme 2.0, Briens Sylvain et Stahl Pierre-Brice (éd.), Etudes Germaniques, numéro 290, avril-juin 2018.
[3] Mohnike, Thomas, « ‘Le Dieu Thor, la plus barbare d'entre les barbares divinités de laVieille Germanie'. Quelques observations pour une théorie des formes narratives du savoir social en circulation culturelle. » Revue de littérature comparée, numéro 354, p. 151–164.
| Type : | : | oral |
| Langue du texte intégral | : | français |
| Thématiques | : | Etudes médiévales |
| Mots-Clés | : | réception ; mythes nordiques ; religions nordiques |
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